Tuesday, June 30, 2009

La communauté d'agglomération et le CROUS attaquent avec des parpaings

Communiqué de Presse, 30 juin 2009

Alerte! La Communauté d'Agglomération des Hauts de Bièvre et le CROUS veulent murer 540 chambres, et comptent commencer le travail dès demain matin, le 1er juillet, à 8heures du matin. Les étudiants attendent d'un pied ferme.

La résidence universitaire Jean Zay à Antony est la plus grande résidence universitaire de France et d'Europe. Avec sa capacité d'accueil de 2500 étudiants, elle représente 16% de tout le logement social étudiant sur l'Ile de France. La Communauté d'Agglomération des Hauts de Bièvre (CAHB) s'en est rendu propriétaire en janvier 2009, et menace d'en détruire une partie importante.

La colère monte dans la résidence et dans la communauté des étudiants en Ile-de-France, car supprimer 540 logements sociaux étudiants, sans contre-partie (il y aura peut-être des logements étudiants construit un jour, avec 18m2 par chambre et des prix n'ayant rien à voir avec les 137 euros par mois de la RUA).

Le vendredi 26 juin, la mairie a été occupée, et Georges Siffredi s'est engagé à "mettre en place une réunion de concertation à partir de septembre sur l'avenir de la résidence, avant de prendre toute décision" selon le Parisien.

Or, ce midi 30 juin, un camion est arrivé devant le bâtiment C de la résidence universitaire d'Antony. Les ouvriers ont déposé 630 parpaings et une immense benne à ordure. Les travaux vont commencer demain matin. Quels travaux ? Parle-t-on de relance, de réhabilitation de ce bâtiment qui, il y a deux semaines encore accueillait 540 étudiants et une école maternelle? Non. Les parpaings sont là pour murer de l'extérieur les fenêtres des chambres vidées. En effet, tous les résidents ont reçu l'ordre de quitter les lieux "pour cause de travaux".

Ce matin, 30 juin, une délégation d'élus et de délégués des résident de la Résidence Universitaire d'Antony, du collectif Sauvons Jean Zay, ainsi qu'un représentant de l'Unef, ont été reçus par M. Vinzio, directeur de la RUA, et M. Paris, gestionnaire de la RUA de la part du CNOUS. Ils ont demandé à ce qu'on arrête de reloger les étudiants du bâtiment C, car le maire d'Antony, M. Siffredi, s'est engagé à attendre jusqu'à septembre. Ils ont répondu qu'ils n'ont reçu aucun ordre de leur hiérarchie, ils ont ordre de remettre le bâtiment vidé. Ils n'ont pas précisé la date.

A l'heure actuelle, où le logement étudiant se fait rare, il faut que nos élus prennent leurs responsabilités. Avec 540 chambres en moins, c'est à la misère que G. Siffredi, P. Devidjan, V. Pécresse et le CROUS préparent 540 étudiants qui ne pourrons profiter de ces logments en état décent.

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